LE TABAC

Le tabac nuit gravement à la santé de nombreuses familles nunavoises. Au Nunavut, plus de la moitié de la population fume, et le territoire enregistre le taux de cancer du poumon le plus élevé du pays.

La consommation de tabac provoque aussi des maladies du cœur et des accidents vasculaires cérébraux et contribue à la propagation de la tuberculose. Au Nunavut, peu de familles sont épargnées par le tabagisme.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut en guérir. En effet, quand on arrête de fumer, on réduit presque sur-le-champ les risques de tomber malade ou de mourir du tabagisme. De plus, les jeunes qui s’abstiennent de fumer sont nettement moins susceptibles de fumer une fois adultes. Et les bébés et les enfants qui ne sont pas exposés à la fumée secondaire ont moins de risques d’avoir des otites ou des problèmes respiratoires. En bref, renoncer au tabac, c’est bon pour tout le monde, à l’échelle individuelle, familiale et collective.

Renoncer au tabac

Le ministère de la Santé lutte contre le tabagisme dans les localités et aide les personnes qui décident d’y renoncer. À cet égard, il joue un rôle très actif dans la prévention, la protection, l’arrêt et la réduction.

Pour en savoir plus sur le tabac et obtenir de l’aide :

  • Joindre la Ligne d’aide au renoncement du Nunavut au 1 866 368-7848.
  • Aller au centre de santé, parler à sa représentante ou son représentant en santé communautaire (RSC) et demander à son médecin comment arrêter de fumer.
  • Consulter la page Facebook de la campagne Le tabac n’a pas sa place ici.
  • Consulter les ressources de la campagne  Le tabac n’a pas sa place ici. Campaign Information and Resources

Le tabagisme

  • Le tabagisme est la première cause de cancer du poumon. Le meilleur moyen d’éviter de contracter cette maladie est donc de dire adieu au tabac.
  • Au Nunavut, un décès sur cinq est attribuable au tabagisme.
  • La consommation de tabac contribue aussi à la propagation de la tuberculose.
  • Au bout de 24 heures sans tabac, une personne voit son risque de crise cardiaque chuter fortement.            
  • Si le taux de cancer du poumon venait à diminuer, c’est au Nunavut que l’on verrait la plus forte augmentation de l’espérance de vie.